BUICK SKYLARK ET GRAN SPORT 1964-65

Ecrit par Rene St-Cyr | 2013-11-07

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Buick qui s’était toujours fait un point d’honneur de construire de grosses voitures, dignes de se retrouver dans la gamme intermédiaire supérieure, se lança dans la fabrication de voitures compactes, en utilisant la plateforme de la Corvair, en 1961. Cet engouement, pour les automobiles de taille compacte, fut provoqué par l’arrivée sur le marché de la Falcon, qui connut un succès retentissant en se vendant en 435 676 exemplaires, la première année. Un record qui ne sera battu que par la Mustang, en 1964. En 1962, Ford bouleversa, encore une fois le marché, en lançant la Fairlane. Cette dernière, une intermédiaire avec un empattement de 115 pouces, ouvrait un nouveau créneau du marché. Chez GM, on remit le photocopieur en marche, afin de répondre à cette nouvelle demande. Le résultat fut la mise au point de la plateforme A, sur laquelle furent construites la Buick Skylark, la Chevrolet Chevelle, l’Oldsmobile F-85 et la Pontiac Tempest. Chez Buick, on décida de motoriser la nouvelle Skylark avec un nouveau V-6 225 p. c. de 155 ch et un nouveau V-8 300 p. c. de 210 ch, avec un carburateur à deux corps ou de 250 ch avec un carburateur à quatre corps et un taux de compression de 11:1. Ces deux options coutaient 71,00 $ et 93,00 $ respectivement. Sur la liste des options se trouvaient également des sièges baquets en vinyle et une console. La Skylark avait des tambours de frein coulés en fonte, de taille supérieure, auxquels on avait ajouté des ailettes, afin de mieux les refroidir. Elle était montée sur des pneus de 14 pouces. Une Skylark coupée sport, avait un prix de vente fixé à 2 669,00 $ US (3 308,00 $ CAN), alors que la décapotable était offerte à 2 823,00 US $ (3 495,00 $ CAN)

La production de la Skylark était inférieure à celle de la Special au début. Toutefois, elle prit rapidement la tête, quand elle fut dotée d’équipements sportifs, pour répondre à la demande des babyboumeurs, qui arrivaient en foule chez les concessionnaires. Pour répondre à la demande de hautes performances qui devenait de plus en plus forte, chez Buick, on utilisa la formule éprouvée, soit un gros V-8, les incontournables sièges baquets et la console. C’est ainsi que la Gran Sport vint au monde. Elle était motorisée par le V-8 401, emprunté à la Wildcat. Ainsi, elle était capable de participer à la rage des « Muscles Cars » qui s’amorçait, avec ses soeurs, la Chevelle SS, les GTO et les 4-4-2. Avec le V-8 401, la Gran Sport avait un avantage marqué par son couple élevé, soit 445 livres-pied, alors que sa puissance s’élevait à 325 ch. Le client pouvait choisir les transmissions manuelles à trois rapports ou à quatre rapports, ou encore la boite automatique Super Turbine, à deux rapports. Il va sans dire que les sièges baquets, la console, le levier au plancher étaient omniprésents. Cette option comprenait également le compte-tours, le différentiel autobloquant et les roues chromées. Afin de créer une base solide à la Gran Sport, le châssis de la décapotable fut utilisé. Il était monté sur une suspension rigide, avec des pneus 7,75 X 14’’. Les rapports de pont du différentiel étaient choisis avec soin, afin d’obtenir les meilleures performances possible. Un système d’échappement double sans restriction permettait au moteur de donner son maximum. Les sièges baquets avec une sellerie en vinyle ajoutaient une touche sportive à l’intérieur. La Gran Sport était identifiable par le sigle GS de couleur rouge, fixé dans sa calandre, ainsi que par ses ailes arrière différentes. Fait surprenant, pour une voiture américaine, les pièces chromées étaient ajoutées à l’ensemble, avec parcimonie. Avec le V-8 401, les performances étaient adéquates. Toutefois, à haute vitesse, sur une route sinueuse, la suspension, malgré sa robustesse et ses barres stabilisatrices de gros calibres affichaient rapidement ses limites. Les ventes de la Skylark deux portières furent plutôt faibles, en 1965. Par ailleurs, celles de la Gran Sport connurent une bonne année, avec 69 367 exemplaires de vendues, dont 10 456 décapotables. Cette première année a été en fait la meilleure, en ce qui regarde les ventes. Avec ses 325 ch sous le capot, la GS en a surpris plus d’un, quand le feu de circulation passait au vert. Voilà sans doute pourquoi on se souvient d’elle, encore aujourd’hui.  

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