BUICK WILDCAT 1965 — 69

Ecrit par René St-Cyr | 2014-04-03

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Offrir la haute performance, avec le grand confort, était devenu une spécialité, chez Buick.  Ceux qui voulaient avoir de la puissance sous l’accélérateur aimaient bien l’avoir avec une automobile silencieuse et confortable. 

La première génération de Wildcat utilisait la plateforme de la LeSabre.  Devant son succès, on décida de monter d’un cran et d’utiliser la plateforme de l’Electra 225, afin d’allonger l’empattement de trois pouces.

Le poids supplémentaire ne diminua pas beaucoup son potentiel.  Même avec le nouveau châssis, quand elle était motorisée par la version la plus puissante des V-8, la Wildcat était capable d’accélérer à 60 m/h en 9,1 secondes et d’obtenir une vitesse maximale de 125 m/h

Ce moteur était offert en trois versions.  La première développait 325 ch, la seconde, 340 ch et la dernière, 360 ch.  Certains essais, effectués avec la version de 360 ch, indiquaient une accélération de 0 à 60 m/h en 7,5 secondes.  Les traditionnels faux hublots n’apparaissaient pas sur les ailes avant des Buick Wildcat.  Elles pouvaient être identifiées par trois barres horizontales fixées sur les ailes avant à la hauteur de l’auvent.  La ceinture de caisse était soulignée par un pli dans la tôle des flancs de la carrosserie.  Le profile de la carrosserie, était accentué par le toit, qui avec son dessin profilé donnait une apparence moins solennelle, comparativement à celle de la Buick Electra 225, ce qui avait été voulu par les styliciens, lors de la conception de l’auto.

Les prix avaient évidemment augmenté, en 1966.  Une Buick Wildcat, deux portières à toit rigide, avait un prix de vente fixé à 4 601,00 $ CAN.  Celui d’une berline quatre portières était fixé à 4 397,00 $ alors que celui de la décapotable atteignait 5 157,00 $.  Ces prix étaient ceux qui précédaient la lecture de la longue liste des options, toutes aussi tentantes les unes que les autres, par exemple un tachymètre, une transmission manuelle à quatre rapports, ou la boite automatique Super Turbine, à trois rapports, sans oublier les jantes chromées.

La calandre était en forme de V, construite de fines lames disposées à la verticale, alors que le panneau arrière était nouveau.  À l’intérieur, la planche de bord était nouvelle.  Deux moteurs étaient offerts, soit le V-8 401 de 325 ch et le V-8 425 de 340 ch

La Skylark et la Riviera offraient l’option Gran Sport à ceux qui voulaient se donner une image de sportifs.  La Wildcat ne pouvait qu’y répondre.  Cette option s’ajouta donc à la liste, sous le nom de Gran Sport Hight Performance Group.  Elle ajoutait 254,71 $ à la facture.  Ce prix incluait le moteur V-8 425, le filtre à air chromé, les couvercles des culbuteurs en aluminium, le système d’échappement double, un différentiel autobloquant et une suspension robuste.  Garder secrète la présence de toutes ces options aurait été un non-sens.  Voilà pourquoi, bien à la vue, sur la calandre apparaissait l’insigne Gran Sport.  Pour ceux qui voulaient encore plus de luxe, la liste des options incluait le climatiseur, les roues de broche et le toit de vinyle.

Sans doute à cause des ventes anémiques de l’option Gran Sport, elle fut abandonnée, l’année suivante.  Le flambeau de la haute performance a plutôt été porté et réservé à la GS Skylark.

La Wildcat arborait une nouvelle carrosserie, en 1967, avec de nouvelles moulures, une nouvelle calandre et un arrière redessiné.  Le toit était plus mince et profilé au-dessus des glaces de custode, qui étaient triangulaires.  Une longue moulure était sculptée dans la tôle de la carrosserie, de l’avant à l’arrière.  Les feux arrière étaient placés à l’horizontale, occupant pratiquement tout l’espace sur le panneau arrière.  La nouvelle Wildcat était basse, longue et féline, comme l’indiquait son nom.  Chez Buick, on parlait d’elle en la décrivant comme étant une voiture performante avec une prestance luxueuse.

Des changements avaient été apportés également sous les tôles.  Le nouveau V-8 430 produisait 360 ch.  Jamais à court de périphrases, les publicitaires invitaient les propriétaires de Buick à sentir, sous leur pied, le chatouillement produit par la puissance de 360 ch répondant avec agilité à la demande.  La transmission Super Turbine, automatique à trois rapports, était devenue la seule offerte.

Il arriva une chose rare, sur les voitures américaines, en 1969.  L’empattement passa de 126’’ à 123’’, soit exactement le même que celui des Wildcat de la première génération.  La nouvelle carrosserie affichait un capot plus long et un coffre plus court, avec de nouvelles moulures sur les flancs, une nouvelle calandre.  Le parechoc avant avait deux ouvertures afin de mieux refroidir le radiateur.  Comme sur les autres Buick, et les autres marques produites par GM, les déflecteurs disparaissaient des vitres latérales avant.

La Wildcat changeait encore une fois de transmission, adoptant la Turbo Hydra-Matic, avec le même moteur, soit le V-8 430.  Les autres changements mécaniques étaient un système stabilisateur de direction, un servofrein avec des freins à disques et une nouvelle suspension.

La Wildcat était destinée à être produite au cours d’une autre année.  Toutefois, la version 1970 était d’une autre sorte.  Elle était construite sur un châssis de Buick LeSable, motorisée par le V-8 455.  Les voitures avec des moteurs hautes performances étaient devenues une espèce en danger.  Le concept d’une voiture luxueuse avec beaucoup de muscles était devenu une anomalie aux yeux d’observateurs de plus en plus nombreux.  Ce concept était appelé à disparaitre.  Ce qu’il fit après la deuxième crise du pétrole, au milieu des années 1970.

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