MUSTANG, 50 ANS DE SUCCÈS. (SUITE)

Ecrit par René St-Cyr | 2014-05-07

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Alors que la date de lancement approchait rapidement, il était clair que Iacocca risquait tout sur cette petite voiture.  L'enveloppe budgétaire de 40 millions de dollars était passée à 65 millions $, avec l'ajout de deux autres usines.  Ces sommes ne tenaient pas compte de la mise au point des voitures concepts, de la campagne de courses, de la publicité et des autres activités afférentes.  Si la Mustang se plantait ou ne connaissait tout simplement pas le succès escompté, en faisant perdre de l'argent à la compagnie, le fauteuil de Iacocca se changerait en siège éjectable.  Mais, comme le disait Gene Bordinat en décrivant Iacocca : « Il a des couilles de bronze.  Il a mis toute sa carrière en jeu, avec cette automobile. »

À l'automne de 1963, la Division Ford invitait, à Dearborn, les journalistes des grands réseaux de presses, comme Time, Newsweek, Life, Look, U. S. News and World Report, Business Week, Esquire et Sports Illustrated, à une conférence de presse secrète d'une durée d'une journée.  Cette campagne publicitaire fut la plus grosse jamais entreprise, à cette date.  Des communiqués de presse étaient envoyés à 11 000 agences de presses, en Amérique du Nord et même en Europe.  Quelques semaines avant le lancement de la Mustang, 200 animateurs furent invités à Dearborn, pour faire un essai routier de la voiture.  En plus, une Mustang leur fut prêtée pendant une semaine, en échange de leurs commentaires sur les ondes de leur radio.  À quelques jours de la présentation officielle de la Mustang, le 13 avril 1964, quelque 125 médias des États-Unis, du Canada et de Porto Rico étaient invités à l'exposition universelle à Flushing Meadow, dans le Queens.

Jeudi, le 16 avril 1964, un barrage publicitaire était diffusé sur les trois grands réseaux américains, ABC, CBS et NBC aux heures de grandes écoutes, entre 21 h et 22 h.  C'était la première fois qu'une telle saturation des ondes était réalisée.  Chez Ford, on estimait que la publicité avait été entendue dans vingt-neuf-millions de foyers.  Au cours de la semaine précédant la présentation, Ford acheta des pages de publicité dans plus de 2 600 agences de presse.  La veille, une Mustang fut utilisée comme voiture de tête, lors d'une course tenue à Huntsville, Alabama.  Dès qu'elle fit sont entrée en piste, plus de 9 000 personnes se massèrent sur la piste, afin de voir la nouvelle Mustang de plus près.  Il fallut pas moins d'une heure, pour faire évacuer toute cette foule, et afin d’être capable de faire la course.  L'enthousiasme des employés de la compagnie Ford se propageait à la Nation entière.

Le jour du lancement, le 17 avril 1964, les concessionnaires furent pris d'assaut par une foule composée de personnes anxieuses de se procurer une Mustang avant tout le monde.  Les Mustang présentes dans les salles d’exposition furent vendues le jour même, alors que 22 000 commandes étaient passées.  Cette hystérie rappelait celle qui éclata en 1927, alors que des millions de personnes se pressaient chez les concessionnaires Ford, afin de voir la nouvelle Ford Modèle A 1928.  Cette voiture était la première nouvelle Ford, depuis 1908.  Mais, en ce qui regarde la Mustang, les choses étaient différentes.  Il s'agissait d'une toute nouvelle voiture, d'un nouveau concept, d'un nouveau nom, auquel aucune histoire ne se rattachait.  La beauté du dessin de la Mustang fut reconnue par la prestigieuse maison Tiffany & Company qui lui attribua une médaille d'or pour l'excellence de son design, en plus du prix décerné par la Industrial Designer's Institute.

La campagne publicitaire qui accompagna le lancement de la Mustang dans la presse écrite, était un modèle de sobriété.  Une photo d'une Mustang coupée, occupait les deux tiers de l'espace.  Le grand titre était : Nous vous présentons l'imprévu...  La nouvelle Mustang!  2 368,00 $  F.O.B. Détroit.  Un texte suivait, sur deux colonnes en petit caractère, dans lequel apparaissait la médaille d'or décernée par la Maison Tiffany.  Ce texte expliquait les qualités de la voiture, et faisait état de la longue liste d'équipements inclus dans le prix de vente.  Simple et efficace.

Les premiers messages diffusés à la télévision présentaient des chevaux et encore plus de chevaux.  Même la cavalerie de l'armée américaine était mise à contribution.  La deuxième campagne fut plus subtile.  Elle mettait en vedette des personnes anonymes et même timorées, qui devenaient instantanément des fonceuses et trouvaient l'amour et l'aventure, grâce à l'achat d'une Mustang.  La plus représentative était certainement celle où l'on voyait le personnage Henry Foster, un antiquaire à la voix douce, avec l'air pincé, sortir de sa boutique pour aller diner, portant son chapeau melon, un complet noir et son lorgnon pince-nez.  La scène suivante nous montre le même homme, qui après avoir tourné le coin de rue, arrivant à la hauteur d'une rutilante Mustang rouge.  Une vieille dame, visiblement une commère pincée, demandait à son entourage si quelqu'un a entendu parler de Henry Foster.  Quelque chose était arrivé, dans sa vie.  Henry arrivait à sa Mustang, se débarrasse de son complet, qui cachait une veste de course rouge, se coiffait d'une casquette de tweed, dont seuls les Anglais ont le secret, mettait des lunettes de course et se glissait au volant, sourire aux lèvres.  La scène suivante le montrait conduisant sa Mustang, pour rejoindre une aimable jeune femme, qui l'attendait avec un panier à pique-nique et une bouteille de vin.  Une voix sensuelle disait : Une Mustang est arrivée à Henry.  Un Henry fringant sortait de la Mustang, pour se vautrer sur la pelouse, près de la créature de rêve, rire joyeusement, jeter sa casquette et toutes ses inhibitions, comme tous bons propriétaires de Mustang doivent le faire...

Le prix de vente, fixé à 2 400,00 $ attirait beaucoup de clients, dans les salles d’exposition montre des concessionnaires Ford.  Toutefois, très peu, soit environ 10 % des deux premiers millions d'acheteurs sortirent du garage avec une Mustang payée à ce prix.  La plupart des acheteurs optaient pour le moteur V-8 et choisissaient plusieurs options dans la longue liste des catalogues des ventes.  Ce phénomène faisait grimper le prix de vente moyen à plus près des 3 000,00 $ que des 2 400,00$.  La Mustang était unique par le fait qu'elle pouvait être n'importe quoi pour n'importe qui.  Elle offrait un moyen de transport économique et pratique aux jeunes travailleurs, hommes et femmes.  Elle pouvait se changer en bolide bruleur de caoutchouc, pour les amateurs de haute performance, ou en mini Thunderbird pour ceux qui recherchent le luxe.  Curieusement, aucune de ces versions de la Mustang n'entrait en conflit ou ne nuisait àl'image des autres.

Généralement, une voiture s'adresse plus spécifiquement à une clientèle masculine ou féminine.  La Mustang plaisait également aux deux sexes.  La demande pour le moteur V-8 étant très élevée, les usines avaient de la peine à répondre à la demande.  Ford demanda donc à l'agence de publicité J. Walter Thompson de lancer une campagne publicitaire s'adressant, plus particulièrement à la gent féminine, débutant sur le marché du travail.  Intitulée « Le six et la célibataire », cette campagne fit vendre des milliers de Mustang à des jeunes femmes de 20-21 ans qui arrivaient sur le marché du travail.  Aujourd'hui, cette publicité ferait hurler les féministes.  Autre temps, autres mœurs.

Bien que la sortie de la Mustang sur le marché, avait fait les frais d'une foule d'études et de sondages, il n'en demeurait pas moins que son succès était également dû, en grande partie, au fait qu'elle a été le bon produit, offert au bon temps, à la bonne clientèle.  Au milieu des années soixante, l'horreur de la guerre était oubliée, alors que celle du Vietnam, n’était pas tellement connue, le temps était à l'insouciance, l'économie était florissante, la moitié de la population, en Amérique du Nord, avait moins de 25 ans et l'individualisme se faisait de nouveaux adeptes, tous les jours.  C'est dans ce climat que la Mustang établit un record de vente, qui tient encore aujourd'hui.

La campagne Total Performance qui battait son plein commençait à donner des résultats.  Les Mustang GT 350R préparées par Carroll Shelby dominaient sur les pistes de course sanctionnées par la SCCA en série B, Les Lotus motorisées par Ford gagnaient le 500 Indy, Les Ford dominaient sur les pistes de la NASCAR, les Cobra de Shelby humiliaient les Ferrari, en courses Gran Torismo, alors que les GT-40 et les Ford Mark I, 7 litres, se préparaient à tout rafler lors des 24 heures au Le Mans.

Le 23 février 1966, à 11h02, la millionième Mustang sortait des chaines de montage, moins de deux ans, après que la première ait suivi le même chemin.  La Mustang venait de battre le record établi par la Falcon, en 1961.  Afin de souligner cet heureux évènement, la Compagnie Ford échangea la Mustang numéro 100 001, soit la première, appartenant au Capitaine Stanley Tucker, pilote d'avion à Terre-Neuve, contre la Mustang 1 000 001.  Les comptables chez Ford étaient dans un état second.  Non seulement la Mustang atteignait des records de vente, mais elle faisait sonner la caisse enregistreuse sans répit.  En moyenne, chaque Mustang était livrée avec 400,00 $ d'options, ce qui générait des profits de 1,1 milliard de dollars, en moins de 2 ans.

Des turbulences étaient toutefois en vue pour la Mustang.  La Division Mercury préparait sa propre version, qui portera le nom de la voiture concept, conçue par Joe Oros, la Cougar.  Chez Chevrolet, on travaille en heures supplémentaires pour convertir la Chevy II en Camaro, alors qu'une foule d'imitations étaient sur les planches à dessin.

Une des choses intéressantes, mais également frustrantes du monde de l'automobile, surtout à cette époque, alors que les changements de style annuels étaient pratiquement une religion à Détroit, était que les planificateurs et les styliciens devaient dessiner un successeur à un modèle, avant même qu'il ait fait ses débuts sur le marché.  Pendant que Lee Iacocca prenait son bâton de pèlerin pour vendre la première mouture de Mustang, en 1964, les styliciens planchaient déjà sur la Mustang 1967.  Au début de l'été 1964, plusieurs projets étaient à l'étude.  Les planificateurs allaient du studio à dessin aux salles de conférences, se demandant, en se rongeant les ongles, le front plissé, si la fièvre Mustang était juste une tocade qui durerait un an ou deux ou si elle demeurerait dans les moeurs.  Le dessin de la deuxième génération devait-il suivre le même thème, être plus osé, ou plus conservateur?  Que feront les concurrents?

La réalisation de la nouvelle génération de Mustang se fit en quatre points.  La suspension fut revue, afin d'améliorer sa portée et sa tenue de route.  La plateforme utilisée était dérivée de celle de la Fairlane et de la Falcon 1966.  Le compartiment moteur fut agrandi, afin d'être capable de recevoir le moteur 390, et finalement, la carrosserie était dessinée en gardant le même thème, mais en lui donnant des lignes plus agressives.

Le même exercice fut tenu pour la mouture 1969-70, et ce, dès 1965.  L'éventail des moteurs offerts fut élargi jusqu'au 429 p. c..  Malheureusement, au cours de son évolution, la Mustang fera de plus en plus d'embonpoint, plus particulièrement au cours de la période de 1971-73.  Cet excès de poids vaudra des lettres de propriétaires de Mustang faisant part de leurs désidératas.  Ils demandaient que Ford leur rende leur Mustang aux lignes sveltes.  Dès 1968, Anna Muccioli, une actionnaire de la compagnie Ford, asticotait Henry II, lors de la réunion annuelle des actionnaires de Ford, lui demandant pourquoi la compagnie ne laissait pas sa voiture sport petite.  Lee Iacocca lui-même regardait avec appréhension sa création prendre du poids, alors que les petites importées provenant d'Europe et du Japon étaient de plus en plus attirantes.

La décision fut prise, en novembre 1969, de construire une voiture sportive de catégorie sous-compacte.  Les styliciens se mettaient au travail, réalisant plusieurs voitures concepts.  Même le studio Ghia de Turin, Italie fut mis à contribution.  Pour en venir à un consensus sur le dessin de la nouvelle Mustang, Iacocca utilisa le même truc qu'avec la première.  Il demanda aux quatre studios de stylique de Ford de soumettre des projets, entrant en concurrence les uns contre les autres.  L'affrontement dura trois mois, débutant au mois d'aout 1971.  De ces chocs des idées émergea la Mustang II 1974, qui fut lancée le 28 aout 1973.  Les espoirs étaient élevés.  Les planificateurs de Ford espéraient répéter les exploits de la Mustang 1965 et vendre plus de 350 000 voitures, la première année.  Après un départ assez lent, les ventes parviennent à atteindre 296 041.  Le triomphe fut toutefois de courte duré, elles dégringolèrent à seulement 199 199 en 1975, 178 541 en 1976, diminuant à 161 654 en 1977, pour remonter à 179 039 en 1978.  Visiblement, la popularité de la Mustang II était en déclin.  La magie jouait de moins en moins.  L'onde de choc de la crise pétrolière avait sifflé la fin de la récréation.  C'est pendant ces temps difficiles que la Mustang 1979 fut créée.

Ironiquement, l'histoire de la Mustang 1979 débuta en 1972, soit plus d'un an avant que celle qu'elle remplacera soit mise sur le marché.  Au début de 1973, le conflit israélo-arabe mena à l'embargo du pétrole décrété par les Arabes.  Du jour au lendemain, les voitures économiques étaient devenues à la mode, alors que celles qui en consommaient plus étaient évitées, comme la peste.  À la même époque, une nouvelle plateforme était mise au point.  Connue sous le nom de code Fox, cette plateforme se voulait une solution globale à la production des automobiles Ford, à travers le monde.  La vision mondiale de la Fox fut bientôt abandonnée, face aux problèmes insolubles que posent les différentes législations et les différentes méthodes de travail, dans les usines Ford, à travers le monde.

La plateforme Fox fut toutefois gardée pour combler les besoins nord-américains, en petites voitures.  C'est ainsi qu'elle était devenue une Ford Fairmont /Mercury Zephyr et finalement la Mustang 1979.  La nouvelle venue fera remonter les ventes à 369 936.  La Mustang 1979 eut l'honneur d'être désignée voiture de tête lors de la course du Indy 500.  Il s'agit de la deuxième apparition de la Mustang sur la piste du Indy 500.  La première à avoir eu cet honneur fut la Mustang 1965.

La Mustang a traversé les années 80 avec des ventes en dents de scie, oscillant entre 240 000 et 128 000 en 1990, pour atteindre son nadir en 1992, avec seulement 79 280, alors que les prix de vente étaient en constante augmentation. 

La Mustang utilisa la même plateforme, les styliciens lui apportant des changements d'ordre esthétique, en plus de quelques évolutions techniques.  Elle échappa au couperet, en 1989, sauvée de la mort par ses fidèles admirateurs qui adressèrent leurs protestations à Ford, quand ils apprirent les intentions de la compagnie de remplacer leur bienaimée Mustang par une vulgaire Mazda.  Cette Mazda deviendra la Probe. 

Après avoir jonglé pendant longtemps avec la pertinence de continuer à produire la Mustang, chez Ford, on décidait d'aller de l'avant, quand ils avaient appris que GM produisait une nouvelle bouture du duo Camaro/Firebird, en 1993.  La vénérable plateforme Fox maintenant connue sous le nom de SN95 était toujours utilisée.  Comme moteur d'entrée de gamme, le quatre cylindres 2,3 fut remplacé par le V-6 de 3,8 L pour motoriser la nouvelle Mustang 1994.  Toutefois, chez Ford, on avait oublié de souligner son trentième anniversaire.  En 1996, le vénérable moteur V-8 302 qui motorisait les Mustangs depuis 1968 fut envoyé à une retraite bien méritée.  Il fut remplacé par le nouveau moteur modulaire de 4,6 litres, à cames en tête.  Les ventes reprenaient de la vigueur.  Tout au long des années 90, elles étaient supérieures à celles de la Camaro et de la Firebird combinées.

Une nouvelle carrosserie fut concoctée pour la Mustang 1999, sur une plateforme dont la longévité commençait à dater.  Chez Ford, on avait décidé de jouer sur la nostalgie des amateurs de Mustang.  En 2001, ils présentaient la Mustang Bullit, qui fut mise en vente, vous l’aviez deviné, en avril 2001.  Ils continuaient sur le même filon, en présentant la Mustang SVT (Special Vehicule Team), dixième anniversaire, en 2003.

En 2005, le nouveau dessin de la Mustang était nettement inspiré de celui des Mustang 1966-67.  La formule était la même, moteurs puissants habillés d’une carrosserie avec de belles lignes.  Le moteur de base était le V-6 de 210 ch alors que le V-8 4,6 en offrait 300 ch

Une version Shelby GT 500 fut mise sur le marché, en 2007, motorisée par le V-8 4,6 32 soupapes, avec une puissance de 500 ch.  Cette version soulignait le quarantième anniversaire de la Shelby GT 500 de 1967.  Un autre modèle fut offert, en 2008, la GT 500 KR (King of the Road),dont la production fut limitée à 1008 exemplaires, commémorant la GT500 KR de 1968.  La puissance de son moteur était de 545 ch.  La même année, une deuxième version de la Mustang Bullit fut mise sur le marché.  Ford promettait d’en fabriquer 7 700 exemplaires.  Tenant parole, ils en assemblèrent 5 773, en 2008 et 1 927, en 2009.

En plus des Shelby, des versions de la Mustang étaient fabriquées par Saleen et Roush.  Saleen a d’ailleurs produit la Mustang Sterling S281 avec une puissance de 620 ch.  Chez Shelby, si vous ajoutez 45 000,00 $ au prix d’achat de la Mustang, vous obtenez la Mustang Super Snake, capable de développer 700 ch.

Ford mettait au point des nouveaux moteurs, en 2010, soit le V-8 5 litres, en aluminium avec des soupapes à ouverture variable, d’une puissance de 426 ch.  Le V-6 3,7 utilise la même technologie.  Sa puissance est de 305 ch.

En 2011, une version Boss 302 fut présentée, avec une puissance de 450 ch.  La particularité de cette dernière est que le maniement d’une simple clé, change votre Boss 302, qui vous transporte sur la route tranquille, en une voiture, prête à vous gagner un trophée sur les pistes de course. 

Pour l’année 2014, Ford annonce qu’un moteur 4 cylindres de 2,3 litres EcoBoost sera offert, comme motorisation des modèles 2015, qui arboreront une nouvelle carrosserie.

De plus, une édition limitée à seulement 1 964 exemplaires de la Mustang GT sera présentée.   Elles seront assemblées au début de la production qui débutera à la fin de l’année 2014.  Elles seront motorisées par le V-8 5L, avec plus de 420 ch.  Elles seront identifiées par le logo GT 50 Years.

Le phénomène Mustang, né chez Ford, dans la tête de quelques jeunes loups désireux de réaliser leur rêve, contre vents et marées, a connu un départ fulgurant, puis a dû se battre contre une foule d'imitateurs qui ont grugé ses parts de marché.  Malgré tous les obstacles qui ont parsemé sa route, elle a triomphé de ses ennemies, qui sont, aujourd'hui, toutes disparues, sauf la Chevrolet Camaro et le Dodge Challenger qui ont fait un retour.  Après des années de vaches maigres, elle revient en force pour s'établir comme la grande gagnante de la guerre impitoyable que se font les constructeurs d'automobiles.  Souhaitons à cette Mustang beaucoup de pâturages, aux herbes tendres et vertes, pour les décennies à venir, afin qu’elle puisse continuer de porter bien haut le flambeau de la haute performance, au cours des décennies à venir.

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