BUICK SKYLARK & GRAN SPORT GS 1966-67

Ecrit par René St-Cyr | 2017-02-08

article-image

La compagnie Ford avait créé une onde de choc, quand, en 1962, la compagnie avait lancé la nouvelle Fairlane.  Cette dernière était le fruit des cogitations de Robert McNamara.  Ce dernier, qui était devenu président de la Division Ford, en novembre 1960, n’avait jamais manifesté aucune passion pour l’automobile.  Pour lui, la seule raison d’être d’une automobile était qu’elle pouvait le transporter du point A au point B.

Une fois en poste, il examina le genre de véhicules qu’offrait la compagnie Ford.  Il réalisa qu’un immense vide existait, entre la nouvelle compacte Falcon, avec un empattement de 109,5 pouces et les grosses Ford qui avaient un empattement de 119 pouces.  Il décida donc de combler ce vide, en produisant une voiture de taille médiane, avec un empattement de 115 pouces.  On lui donna le nom de Fairlane, en l’honneur de la résidence de Henry Ford.

Au début, les gestionnaires des autres compagnies d’automobiles n’y prêtèrent pas attention, se limitant simplement à observer la réponse du public acheteur.  Quand l’année 1962 se termina, avec des ventes de près de 300 000 véhicules, le réveille-matin sonna très fort, surtout chez GM, qui était beaucoup, à cette époque, en mode réaction aux initiatives de Ford.  La photocopieuse fut mise en marche, en toute urgence, et les Divisions Chevrolet, Pontiac, Oldsmobile et Buick purent offrir un clone de la Fairlane, en 1964.

Chez Buick, elle portait le nom de Skylark (Alouette).

Il fallut attendre deux ans, avant que des changements notables soient apportés à la carrosserie.  Ainsi, le modèle 1966 subissait des modifications mineures.  Sa longueur hors tout fut portée à 204 pouces.  La tôlerie fut modifiée sur les flancs et évidemment, la calandre et le panneau arrière furent redessinés.  Toutefois, son empattement demeura le même, à 115 pouces.

Ceux qui avaient le pied lourd, étaient très heureux d’apprendre que le moteur V-8 401 offrait une version dont la puissance avait été portée à 340 ch.  Sur le modèle Gran Sport, le capot était percé de deux fausses entrées d’air.  Ce modèle était identifié par l’acronyme GS fixé sur les ailes arrière et sur la calandre noire.  Les intérieurs des GS étaient confectionnés en vinyle.  La banquette avant pouvait être changée par deux sièges baquets, pour la somme de 47,00 $.  Et pourquoi ne pas commander la transmission à quatre rapports avec le levier de changements de rapports au plancher à 184,00 $ ou la boite automatique à 205,00 $, ou l’essieu arrière de type compétition à 42,00 $ et les enjoliveurs à 63,00 $. 

Le prix d’achat de la Buick GS Coupé était fixé à 2 956,00 $ US.  Elle avait un système d’échappement double, une suspension robuste, une boite de vitesse à trois rapports.  Elle était motorisée par le V-8 Wildcat 445.  La décapotable coutait seulement 211,00 $ de plus.

Au cours de l’année 1966, Buick annonçait la version de 340 ch du V-8 401.  Ce moteur fournissait des prestations honorables avec un temps de 0 à 60 en 15 secondes.  Il prenait le même temps, 25 secondes, pour franchir le quart de mille, à 95 m/h.  La publicité vantait également l’utilité des freins métalliques et celle de l’ajout d’un stabilisateur, à l’arrière de la Buick GS.

Les ventes de la Gran Sport, qui avaient connu un bon départ, périclitèrent rapidement, pour terminer l’année, avec seulement 13 816 unités de vendues.  Par contre, les autres modèles de Skylark se vendaient au nombre de 106 217.

Les changements apportés aux modèles 1967 furent minimes.  Toutefois, le nom officiel  de la version haute performance de la Skylark, qui était GS400 fut changé pour GS.  Ainsi, elle était identifiée comme étant une série à part.  Les lettres GS de couleur rouge étaient fixées sur la grille de la calandre.  Elles se retrouvaient également sur le panneau arrière, au-dessus du parechoc et sur l’aile arrière.  Elle avait également les gadgets incontournables, sur une voiture qui se dit sportive, soit des entrées d’air sur le capot, des bandes décoratives Rallye, sur les flancs et des pneus F70X14 Wide-Oval, avec des bandes blanches ou rouges.  Les décorations fixées sur le bas des ailes avant furent également changées, passant de trois à deux éléments.  Les feux arrière furent également changés.  La transmission à trois rapports pouvait être changée pour une boite à quatre rapports, avec le levier au plancher ou par l’automatique Super Turbine à trois rapports.

Un nouveau moteur V-8 fut mis au point, pour la GS, pour remplacer le V-8 401.  Sa puissance était de 340 ch.  À le voir, il semblait plus costaud, grâce à son immense filtre à air qui occupait pratiquement toute la place, sous le capot.  Cette fois, 13 813  GS400 furent construites, incluant 2 140 décapotables.

Le nouveau moteur donnait des ailes à la GS.  Elle accélérait de 0 à 60 m/h en 6 secondes.  Pour ceux qui voulaient ménager leurs pneus, Buick offrait une GS avec des réflex moins violents.  En mi-saison, une GS340 coupé sport, fut mise sur le marché.  Elle était peinte en blanc ou platine, avec des bandes décoratives rouges sur le capot et sur les côtés, ainsi que sur ses roues.  Elle était motorisée par le V-8 340 de 260 ch.  Son prix de vente était inférieur de 111,00 $ à celui de la GS400.  Un total de 3 692 GS340 fut construit.  Une option, nommée Sport Pac, comprenait un stabilisateur à l’arrière, des ressorts et des amortisseurs plus robustes.  Cet ajout améliorait beaucoup la tenue de route de la GS340.  Ces Buick sont aujourd’hui, très rares.  Premièrement, elles ont été vendues en très petite quantité, deuxièmement, très peu ont survécu à nos routes de calcium.  Elles sont donc des voitures qui peuvent avoir et conserver une valeur très élevée sur le marché des collectionneurs, aujourd’hui.

 

 

SilencieuxdeLest
Atelier de mecanique RM (1979) Inc
Rendez-vous des Anglaises
CarteVACM
Rembourrage Longueuil Inc
ProColor
Univesta
Trophees Brisson inc
GENXGroupeAutomobile
CineMobile

V.A.C.M. le club des vrais collectionneurs de voitures anciennes!